Discussion:
Les risques du refroidissement climatique
(trop ancien pour répondre)
Paul Aubrin
2024-07-04 08:29:08 UTC
Permalink
Certains experts de la conférence de Genève pensent que les
excentricités des années récentes sont des indices d'un changement
climatique vers une plus grande variabilité.
Sécheresse, inondations, moussons ratées et hivers rudes sont toutes des
évidences, disent-ils, que le monde est arrivé à la fin d'un épisode
tempéré qui a commencé en 1910 et s'est achevé en 1960.

The Age 16 février 1979
https://news.google.com/newspapers?nid=1300&dat=19790216&id=NPZUAAAAIBAJ&sjid=mZIDAAAAIBAJ&pg=2622,101481&hl=en
Alf92
2024-07-04 15:51:09 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Certains experts
mais pas tous
--
qui est-il ? d'où vient-il ? formidable robot...
Message-ID <v3ni7b$h021$***@dont-email.me>
Paul Aubrin
2024-07-04 20:42:32 UTC
Permalink
Post by Alf92
Post by Paul Aubrin
Certains experts
mais pas tous
Précisément.
Olivier @
2024-07-06 09:08:09 UTC
Permalink
Certains experts de la conférence de Genève pensent que les excentricités des
années récentes sont des indices d'un changement climatique vers une plus
grande variabilité.
Sécheresse, inondations, moussons ratées et hivers rudes sont toutes des
évidences, disent-ils, que le monde est arrivé à la fin d'un épisode tempéré
qui a commencé en 1910 et s'est achevé en 1960.
The Age 16 février 1979
https://news.google.com/newspapers?nid=1300&dat=19790216&id=NPZUAAAAIBAJ&sjid=mZIDAAAAIBAJ&pg=2622,101481&hl=en
Toujours la même intox, toujours la même réponse :

https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/89/9/2008bams2370_1.xml?tab_body=pdf
Regardez la figure 1
Le nombre d'articles classés comme prédisant, impliquant ou fournissant
des preuves à l'appui d'un futur refroidissement global, d'un
réchauffement climatique et des catégories neutres telles que définies
dans le texte et répertoriées dans le tableau I.
Au cours de la période allant de 1965 à 1979, notre étude documentaire
a révélé *7 papiers en faveur du refroidissement*, 20 neutres et *44 en
faveur du réchauffement*.
Paul Aubrin
2024-07-06 09:23:54 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Certains experts de la conférence de Genève pensent que les
excentricités des années récentes sont des indices d'un changement
climatique vers une plus grande variabilité.
Sécheresse, inondations, moussons ratées et hivers rudes sont toutes
des évidences, disent-ils, que le monde est arrivé à la fin d'un
épisode tempéré qui a commencé en 1910 et s'est achevé en 1960.
The Age 16 février 1979
https://news.google.com/newspapers?nid=1300&dat=19790216&id=NPZUAAAAIBAJ&sjid=mZIDAAAAIBAJ&pg=2622,101481&hl=en
https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/89/9/2008bams2370_1.xml?tab_body=pdf
Vous avez tort, mais cela n'a pas trop d'importance. Ce qui est
indéniable est que les variations de température jusque dans les années
1970 ne peuvent en aucun cas s'expliquer par le CO₂ comme "bouton de
réglage du climat" :

L'évolution dans le temps de la cause prépondérante supposée :
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13

L'évolution de l'effet :
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72

La cause prépondérante croît uniformément, l'effet change de sens.
Duzz'
2024-07-06 09:50:59 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
The Age 16 février 1979
https://news.google.com/newspapers?nid=1300&dat=19790216&id=NPZUAAAAIBAJ&sjid=mZIDAAAAIBAJ&pg=2622,101481&hl=en
https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/89/9/2008bams2370_1.xml?tab_body=pdf
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
La cause prépondérante croît uniformément, l'effet change de sens.
Pas vraiment, ça dépend du sens du vent :
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
Olivier @
2024-07-06 09:50:58 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Certains experts de la conférence de Genève pensent que les excentricités
des années récentes sont des indices d'un changement climatique vers une
plus grande variabilité.
Sécheresse, inondations, moussons ratées et hivers rudes sont toutes des
évidences, disent-ils, que le monde est arrivé à la fin d'un épisode
tempéré qui a commencé en 1910 et s'est achevé en 1960.
The Age 16 février 1979
https://news.google.com/newspapers?nid=1300&dat=19790216&id=NPZUAAAAIBAJ&sjid=mZIDAAAAIBAJ&pg=2622,101481&hl=en
https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/89/9/2008bams2370_1.xml?tab_body=pdf
Vous avez tort, mais cela n'a pas trop d'importance. Ce qui est indéniable
est que les variations de température jusque dans les années 1970 ne peuvent
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
La cause prépondérante croît uniformément, l'effet change de sens.
Rien qui contredise l'hypothèse d'un réchauffement induit par
l'augmentation des gaz à effet de serre, mais un mécanisme surajouté
indépendant et transitoire (accumulation d’aérosols sulfatés) ou
corrélé (ajouts d'eau douce en provenance de l'Arctique).

Par ailleurs, expliquez-nous pourquoi les courbes CO2/ températures
devraient coller en *temps réel* ? Quid de l’inertie du système, la
variabilité interne et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre
et aux aérosols) ?
Paul Aubrin
2024-07-06 10:03:09 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Vous avez tort, mais cela n'a pas trop d'importance. Ce qui est
indéniable est que les variations de température jusque dans les
années 1970 ne peuvent en aucun cas s'expliquer par le CO₂ comme
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
La cause prépondérante croît uniformément, l'effet change de sens.
Rien qui contredise l'hypothèse d'un réchauffement induit par
l'augmentation des gaz à effet de serre,
Ce mécanisme est supposé être PRÉPONDÉRANT (plus fort que tous les
autres réunis). Impossible :

L'évolution dans le temps de la cause prépondérante supposée :
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13

L'évolution de l'effet :
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Duzz'
2024-07-06 10:08:48 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Post by Olivier @
Rien qui contredise l'hypothèse d'un réchauffement induit par
l'augmentation des gaz à effet de serre,
Ce mécanisme est supposé être PRÉPONDÉRANT (plus fort que tous les
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Pas vraiment, ça dépend du sens du vent :
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
Paul Aubrin
2024-07-06 10:52:26 UTC
Permalink
Post by Duzz'
Post by Paul Aubrin
Post by Olivier @
Rien qui contredise l'hypothèse d'un réchauffement induit par
l'augmentation des gaz à effet de serre,
Ce mécanisme est supposé être PRÉPONDÉRANT (plus fort que tous les
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
Si une cause est PRÉPONDÉRANTE, elle l'est tout le temps, ou elle ne
l'est pas.

L'évolution dans le temps de la cause prépondérante supposée :
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13

L'évolution de l'effet :
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Duzz'
2024-07-06 12:29:18 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Si une cause est PRÉPONDÉRANTE, elle l'est tout le temps, ou elle ne
l'est pas.
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Pas vraiment, ça dépend du sens du vent :
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
Paul Aubrin
2024-07-06 11:10:16 UTC
Permalink
Post by Duzz'
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
On voit assez bien le cycle de 60-70 ans, ainsi que la tendance au
refroidissement pendant la décennie 1940 (et, dans les séries avant
"ajustement" pendant la décennie suivante).
Comment se fait-il qu'en dépit de l'action de la "cause prépondérante"
son effet ne soit pas discernables sur la série des températures
"globales" ?

D'ailleurs, on peine à le discerner encore aujourd'hui. Les
augmentations des émissions de CO2 anthropiques (statistiques
officielles) ne sont pas corrélées avec les augmentations de
températures "globales". L'effet existe peut-être, mais n'est pas
détectable dans les données (annuelles).

Loading Image...

En revanche, la corrélation entre dppm/dt et dT/dt est discernable dans
les données mensuelles, avec la particularité que les variations de CO2
(la cause prépondérante) suivent les variations de température
(l'effet). La climatologie est une science très mystérieuse, allez
comprendre.

Loading Image...
Olivier @
2024-07-06 11:24:32 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Post by Duzz'
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
On voit assez bien le cycle de 60-70 ans, ainsi que la tendance au
refroidissement pendant la décennie 1940 (et, dans les séries avant
"ajustement" pendant la décennie suivante).
Comment se fait-il qu'en dépit de l'action de la "cause prépondérante" son
effet ne soit pas discernables sur la série des températures "globales" ?
D'ailleurs, on peine à le discerner encore aujourd'hui. Les augmentations des
émissions de CO2 anthropiques (statistiques officielles) ne sont pas
corrélées avec les augmentations de températures "globales". L'effet existe
peut-être, mais n'est pas détectable dans les données (annuelles).
https://www.cjoint.com/data/NGglf3BPuxg_dTvsdCO2.png
En revanche, la corrélation entre dppm/dt et dT/dt est discernable dans les
données mensuelles, avec la particularité que les variations de CO2 (la cause
prépondérante) suivent les variations de température (l'effet). La
climatologie est une science très mystérieuse, allez comprendre.
https://www.cjoint.com/data/NGgljfF7eeg_UAH-MaunaLoa-variations.png
Expliquez-nous pourquoi les courbes CO2/ températures devraient coller
en temps réel ? Quid de l’inertie du système, la variabilité interne
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre et aux aérosols) ?

Le tout s'appréhende avec des modèles bien plus complexes que vos
petites courbes non référencées.
JC_Lavau
2024-07-06 12:01:15 UTC
Permalink
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre ...
Tu gobes ça, toi ?
Tu en es bien capable...
--
La science diffère de tous les autres modes de transmission
des connaissances par une croyance irrévérencieuse : nous CROYONS que
les "experts" sont faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes
sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des
expériences soigneuses.
Olivier @
2024-07-06 12:06:41 UTC
Permalink
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre ...
Tu gobes ça, toi ? Tu en es bien capable...
J'adore tes arguments imparables.
Alf92
2024-07-06 12:21:03 UTC
Permalink
Post by Olivier @
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre ...
Tu gobes ça, toi ? Tu en es bien capable...
J'adore tes arguments imparables.
pour une fois qu'il n'insulte pas réjouissons-nous
Paul Aubrin
2024-07-06 13:16:23 UTC
Permalink
Post by Olivier @
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre ...
Tu gobes ça, toi ? Tu en es bien capable...
J'adore tes arguments imparables.
Les mesures montrent qu'aux conditions de température et de pression de
la basse atmosphère, les molécules de CO2 ne se désactivent JAMAIS par
radiation. D'ailleurs, le GIEC, prudent, évite soigneusement de décrire
l'effet de serre dans des termes aussi peu physiques que les articles de
Wikipedia.

L'article de Wikipédia sur l'effet de serre ignore que la surface du sol
se refroidit non seulement par radiations IR (53W/m²), mais aussi par
conduction et convection (24±7W/m²) et par évaporation et convection
(88±10W/m²). Par ciel couvert, qui empêche toute émission IR directe
vers l'espace, toute la chaleur est évacuée par les deux mécanismes
restants qui sont parfaitement capables de le faire.

C'est un peu comme si vous aviez un lac avec 3 déversoirs : un de 24
l/s, un de 53 l/s et un de 88 l/s. Si une petite branche vient réduire
le déversoir de 53 l/s de 2 ou 3%, les deux autres se mettent à débiter
un peu plus. S'il est complètement obstrué (couverture de nuage) tout
part par les deux autres déversoirs.

Depuis une soixantaine d'année, les calculateurs HITRAN ou MODTRAN
permettent de calculer assez précisément l'absorption atmosphérique dans
l'infrarouge. Sous les tropiques, l'augmentation de 350 à 400 ppm des
concentrations atmosphériques de CO2 bloque 0,31 W/m² dans la bande des
660 cm⁻¹. Un gentil cumulus en bloque 78 W/m², 240 fois plus.
Olivier @
2024-07-06 13:20:19 UTC
Permalink
Post by Olivier @
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre ...
Tu gobes ça, toi ? Tu en es bien capable...
J'adore tes arguments imparables.
Les mesures montrent qu'aux conditions de température et de pression de la
basse atmosphère, les molécules de CO2 ne se désactivent JAMAIS par
radiation. D'ailleurs, le GIEC, prudent, évite soigneusement de décrire
l'effet de serre dans des termes aussi peu physiques que les articles de
Wikipedia.
Oui et tant que vous y êtes, le GIEC affirme que le changement
climatique n'a rien à voir avec le CO2.
Non mais franchement...
L'article de Wikipédia sur l'effet de serre ignore que la surface du sol se
refroidit non seulement par radiations IR (53W/m²), mais aussi par conduction
et convection (24±7W/m²) et par évaporation et convection (88±10W/m²). Par
ciel couvert, qui empêche toute émission IR directe vers l'espace, toute la
chaleur est évacuée par les deux mécanismes restants qui sont parfaitement
capables de le faire.
C'est un peu comme si vous aviez un lac avec 3 déversoirs : un de 24 l/s, un
de 53 l/s et un de 88 l/s. Si une petite branche vient réduire le déversoir
de 53 l/s de 2 ou 3%, les deux autres se mettent à débiter un peu plus. S'il
est complètement obstrué (couverture de nuage) tout part par les deux autres
déversoirs.
Depuis une soixantaine d'année, les calculateurs HITRAN ou MODTRAN permettent
de calculer assez précisément l'absorption atmosphérique dans l'infrarouge.
Sous les tropiques, l'augmentation de 350 à 400 ppm des concentrations
atmosphériques de CO2 bloque 0,31 W/m² dans la bande des 660 cm⁻¹. Un gentil
cumulus en bloque 78 W/m², 240 fois plus.
Paul Aubrin
2024-07-06 13:48:20 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Les mesures montrent qu'aux conditions de température et de pression
de la basse atmosphère, les molécules de CO2 ne se désactivent JAMAIS
par radiation. D'ailleurs, le GIEC, prudent, évite soigneusement de
décrire l'effet de serre dans des termes aussi peu physiques que les
articles de Wikipedia.
Oui et tant que vous y êtes, le GIEC affirme que le changement
climatique n'a rien à voir avec le CO2.
Non mais franchement...
Sophisme de l'épouvantail. Un de plus. Le GIEC base sa "détection" de
l'effet de serre uniquement sur ses modèles CMIP. Vous chercherez
vainement une mention de la bande d'absorption des 660 cm⁻¹ du dioxyde
de carbone dans les milliers de pages (2409) du rapport du WG1
(IPCC_AR6_WGI_FullReport).
Olivier @
2024-07-06 15:09:58 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Les mesures montrent qu'aux conditions de température et de pression de la
basse atmosphère, les molécules de CO2 ne se désactivent JAMAIS par
radiation. D'ailleurs, le GIEC, prudent, évite soigneusement de décrire
l'effet de serre dans des termes aussi peu physiques que les articles de
Wikipedia.
Oui et tant que vous y êtes, le GIEC affirme que le changement climatique
n'a rien à voir avec le CO2.
Non mais franchement...
Sophisme de l'épouvantail.
Sophisme de celui qui n'a que ce mot à la bouche.
Post by Paul Aubrin
Un de plus. Le GIEC base sa "détection" de l'effet
de serre uniquement sur ses modèles CMIP. Vous chercherez vainement une
mention de la bande d'absorption des 660 cm⁻¹ du dioxyde de carbone dans les
milliers de pages (2409) du rapport du WG1 (IPCC_AR6_WGI_FullReport).
Ils vous embêten ces modèles, hein ?

Intox classique des climatosceptiques
https://bonpote.com/les-modeles-climatiques-sont-ils-fiables/
Les modèles climatiques sont-ils testés ?

Dire que les modèles ne sont pas testés est donc faux : leur robustesse
repose notamment sur le fait qu’ils soient testés, validés et évalués
pendant plusieurs années et par plusieurs équipes internationales.
“Les modèles climatiques se sont-ils toujours trompés jusqu’à
maintenant” ?

Deuxième argument des climatosceptiques, “les modèles se sont toujours
trompés”. C’est encore une fois faux.

Clairement, les prévisions faites il y a 20 ans sont en accord avec ce
qui a été de fait observé. Et encore, nous avons vu qu’avec
l’amélioration des moyens techniques, les modèles se sont encore
améliorés en 20 ans et ont donc augmenté leur précision… il n’y a
malheureusement pas plus aveugle qu’une personne qui ne souhaite pas
voir.
A quel point les modèles climatiques ont été justes ?
Estimation moyenne simulée en noir, possibles climatiques en gris, obs
en couleurs
source :
https://www.realclimate.org/index.php/climate-model-projections-compared-to-observations/

Plus largement, dans un article présentant les modèles climatiques
publiés depuis 1973, nous y apprenons que les scientifiques ont
généralement été assez précis dans la prévision du réchauffement futur,
futur de l’époque. Ils présentent tous des résultats raisonnablement
proches de ce qui s’est réellement produit, en particulier lorsque les
écarts entre les concentrations de CO2 prévues et réelles et les autres
forçages climatiques sont pris en compte.
https://www.carbonbrief.org/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/
Paul Aubrin
2024-07-06 15:44:49 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Les mesures montrent qu'aux conditions de température et de pression
de la basse atmosphère, les molécules de CO2 ne se désactivent
JAMAIS par radiation. D'ailleurs, le GIEC, prudent, évite
soigneusement de décrire l'effet de serre dans des termes aussi peu
physiques que les articles de Wikipedia.
Oui et tant que vous y êtes, le GIEC affirme que le changement
climatique n'a rien à voir avec le CO2.
Non mais franchement...
Sophisme de l'épouvantail.
Sophisme de celui qui n'a que ce mot à la bouche.
Ne m'attribuez plus de propos que je n'ai jamais tenu et je cesserai de
faire remarquer que votre sophisme favori est celui de l'épouvantail :
le GIEC associe bien le réchauffement aux "gaz à effet de serre", mais
le rapport du groupe scientifique ne semble pas contenir de description
du mécanisme radiatif correspondant.
Les calculs faits avec les codes d'absorption IR donnent des
augmentations de l'absorption trop faibles pour expliquer les
sensibilités climatiques très élevées des modèles du GIEC.
Quant à la "back radiation" de Wikipédia, elle ne peut pas exister dans
les conditions de température et de pression que l'on rencontre dans la
basse troposphère parce que les molécules excitées de CO₂ sont toujours
désactivées par collision.
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Un de plus. Le GIEC base sa "détection" de l'effet de serre uniquement
sur ses modèles CMIP. Vous chercherez vainement une mention de la
bande d'absorption des 660 cm⁻¹ du dioxyde de carbone dans les
milliers de pages (2409) du rapport du WG1 (IPCC_AR6_WGI_FullReport).
Ils vous embêten ces modèles, hein ?
Ce qui m'embête est qu'en dépit d'avoir été invalidés par comparaison de
leurs prédictions avec les observations, ils continuent à être utilisés
par les politiciens pour justifier des politiques énergétiques délirantes.
Olivier @
2024-07-06 15:55:58 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Ce qui m'embête est qu'en dépit d'avoir été invalidés par comparaison de
leurs prédictions avec les observations,
Comme celui-ci :
<https://www.cjoint.com/c/NGgp0nwliF1> ?

Ou tous ceux-ci :
<https://www-carbonbrief-org.translate.goog/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr>
?
Post by Paul Aubrin
ils continuent à être utilisés
Logiquement
Post by Paul Aubrin
par les politiciens pour justifier des politiques énergétiques délirantes.
Non, rationnelles

Paul Aubrin
2024-07-06 12:12:35 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Post by Duzz'
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
On voit assez bien le cycle de 60-70 ans, ainsi que la tendance au
refroidissement pendant la décennie 1940 (et, dans les séries avant
"ajustement" pendant la décennie suivante).
Comment se fait-il qu'en dépit de l'action de la "cause prépondérante"
son effet ne soit pas discernables sur la série des températures
"globales" ?
D'ailleurs, on peine à le discerner encore aujourd'hui. Les
augmentations des émissions de CO2 anthropiques (statistiques
officielles) ne sont pas corrélées avec les augmentations de
températures "globales". L'effet existe peut-être, mais n'est pas
détectable dans les données (annuelles).
https://www.cjoint.com/data/NGglf3BPuxg_dTvsdCO2.png
En revanche, la corrélation entre dppm/dt et dT/dt est discernable
dans les données mensuelles, avec la particularité que les variations
de CO2 (la cause prépondérante) suivent les variations de température
(l'effet). La climatologie est une science très mystérieuse, allez
comprendre.
https://www.cjoint.com/data/NGgljfF7eeg_UAH-MaunaLoa-variations.png
Expliquez-nous pourquoi les courbes CO2/ températures devraient coller
en temps réel ? Quid de l’inertie du système,  la variabilité interne et
le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre et aux aérosols) ?
Contrairement aux calculs faits à partir des hypothèses des modèles
CMIP, on n'arrive pas à détecter l'effet des augmentations de
concentration des gaz à effet de serre sur les températures globales
DANS LES DONNÉES d'observation. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe
pas, mais que, dans la réalité, il n'est pas encore détectable.
Olivier @
2024-07-06 12:20:38 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Post by Duzz'
<https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1942/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:150/mean:150>
On voit assez bien le cycle de 60-70 ans, ainsi que la tendance au
refroidissement pendant la décennie 1940 (et, dans les séries avant
"ajustement" pendant la décennie suivante).
Comment se fait-il qu'en dépit de l'action de la "cause prépondérante" son
effet ne soit pas discernables sur la série des températures "globales" ?
D'ailleurs, on peine à le discerner encore aujourd'hui. Les augmentations
des émissions de CO2 anthropiques (statistiques officielles) ne sont pas
corrélées avec les augmentations de températures "globales". L'effet
existe peut-être, mais n'est pas détectable dans les données (annuelles).
https://www.cjoint.com/data/NGglf3BPuxg_dTvsdCO2.png
En revanche, la corrélation entre dppm/dt et dT/dt est discernable dans
les données mensuelles, avec la particularité que les variations de CO2
(la cause prépondérante) suivent les variations de température (l'effet).
La climatologie est une science très mystérieuse, allez comprendre.
https://www.cjoint.com/data/NGgljfF7eeg_UAH-MaunaLoa-variations.png
Expliquez-nous pourquoi les courbes CO2/ températures devraient coller en
temps réel ? Quid de l’inertie du système,  la variabilité interne et le
forçage externe (dû aux gaz à effet de serre et aux aérosols) ?
Contrairement aux calculs faits à partir des hypothèses des modèles CMIP, on
n'arrive pas à détecter l'effet des augmentations de concentration des gaz à
effet de serre sur les températures globales DANS LES DONNÉES d'observation.
Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas, mais que, dans la réalité, il n'est
pas encore détectable.
Fournissez un article dans une revue scientifique qui abonde dans votre
sens.
Paul Aubrin
2024-07-06 13:26:08 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Contrairement aux calculs faits à partir des hypothèses des modèles
CMIP, on n'arrive pas à détecter l'effet des augmentations de
concentration des gaz à effet de serre sur les températures globales
DANS LES DONNÉES d'observation. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe
pas, mais que, dans la réalité, il n'est pas encore détectable.
Fournissez un article dans une revue scientifique qui abonde dans votre
sens.
Personne n'a jamais détecté la théière de Russel en orbite entre la
terre et mars.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9i%C3%A8re_de_Russell

Les prédictions des modèles CMIP ont été comparés aux observations.
Aucun ne représente correctement l'évolution des températures.
Les "paramétrisations" qui permettent de remplacer les phénomènes trop
petits pour leur maille (plus grosse qu'un cyclone tropical) ne
représentent pas correctement la réalité.

https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281
Points clés
Nous comparons les prévisions rétrospectives de la basse
troposphère et de la troposphère moyenne postérieures à 1979 dans 38
modèles CMIP6 aux observations par satellite, par ballon et par réanalyse.
Tous les modèles se sont réchauffés plus rapidement que les
observations, à la fois globalement et dans les tropiques, dans la
plupart des cas de manière significative.
Les modèles peuvent être regroupés en fonction de la valeur ECS,
mais même les modèles à faible ECS présentent un réchauffement
troposphérique trop important après 1979.

Comment voulez-vous qu'un modèle qui ne permet pas de prédire
correctement l'évolution des températures puisse être utilisé pour
prédire l'effet d'une variation ténue d'un paramètre mineur (0,3 W/m²
sur un flux de plus de 300).
Olivier @
2024-07-06 15:13:02 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Contrairement aux calculs faits à partir des hypothèses des modèles CMIP,
on n'arrive pas à détecter l'effet des augmentations de concentration des
gaz à effet de serre sur les températures globales DANS LES DONNÉES
d'observation. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas, mais que, dans la
réalité, il n'est pas encore détectable.
Fournissez un article dans une revue scientifique qui abonde dans votre
sens.
Personne n'a jamais détecté la théière de Russel en orbite entre la terre et
mars.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9i%C3%A8re_de_Russell
Les prédictions des modèles CMIP ont été comparés aux observations. Aucun ne
représente correctement l'évolution des températures.
Les "paramétrisations" qui permettent de remplacer les phénomènes trop petits
pour leur maille (plus grosse qu'un cyclone tropical) ne représentent pas
correctement la réalité.
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281
Points clés
Nous comparons les prévisions rétrospectives de la basse troposphère et
de la troposphère moyenne postérieures à 1979 dans 38 modèles CMIP6 aux
observations par satellite, par ballon et par réanalyse.
Tous les modèles se sont réchauffés plus rapidement que les
observations, à la fois globalement et dans les tropiques, dans la plupart
des cas de manière significative.
Les modèles peuvent être regroupés en fonction de la valeur ECS, mais
même les modèles à faible ECS présentent un réchauffement troposphérique trop
important après 1979.
Comment voulez-vous qu'un modèle qui ne permet pas de prédire correctement
l'évolution des températures puisse être utilisé pour prédire l'effet d'une
variation ténue d'un paramètre mineur (0,3 W/m² sur un flux de plus de 300).
Déjà discuté :

En quoi les *conclusions globales* (réchauffement climatique), et non
celles d'*une seule variable*, sont-elles fausses, dans la mesure où
toutes les prévisions antérieures de réchauffement ont été conformes à
la réalité ?

Rappel :
https://www-carbonbrief-org.translate.goog/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr

"Les modèles climatiques publiés depuis 1973 se sont généralement
révélés assez efficaces pour projeter le réchauffement futur "

Et c'est ce qui compte. Mais vous vous en moquez.
Paul Aubrin
2024-07-06 15:49:04 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
Comment voulez-vous qu'un modèle qui ne permet pas de prédire
correctement l'évolution des températures puisse être utilisé pour
prédire l'effet d'une variation ténue d'un paramètre mineur (0,3 W/m²
sur un flux de plus de 300).
La publication que je vous ai citée prouve précisément qu'aucun des
modèles étudiés ne passe correctement le tests de comparaison de ses
prédictions avec les observations et qu'avec l'accumulation des données,
les écarts statistiquement significatifs se généralisent à la totalité
de l'atmosphère. Donc, les hypothèses sur lesquels reposent ces modèles
ont été invalidées.
Olivier @
2024-07-06 15:53:41 UTC
Permalink
Comment voulez-vous qu'un modèle qui ne permet pas de prédire correctement
l'évolution des températures puisse être utilisé pour prédire l'effet
d'une variation ténue d'un paramètre mineur (0,3 W/m² sur un flux de plus
de 300).
La publication que je vous ai citée prouve précisément qu'aucun des modèles
étudiés ne passe correctement le tests de comparaison de ses prédictions avec
les observations et qu'avec l'accumulation des données, les écarts
statistiquement significatifs se généralisent à la totalité de l'atmosphère.
Donc, les hypothèses sur lesquels reposent ces modèles ont été invalidées.
Comme celui-ci :
<https://www.cjoint.com/c/NGgp0nwliF1> ?

Ou tous ceux-ci :
<https://www-carbonbrief-org.translate.goog/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr>
?
Olivier @
2024-07-06 10:48:58 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Rien qui contredise l'hypothèse d'un réchauffement induit par
l'augmentation des gaz à effet de serre,
Ce mécanisme est supposé être PRÉPONDÉRANT (plus fort que tous les autres
Puisque vous semblez un peu limité ou contraint pour appréhender les
mécanismes complexes, plurifactoriels, voici une parabole que je
décompose :

- Imaginez que vous ayez une maladie inflammatoire avec fièvre
prolongée.
- Votre température est haute à cause de l'inflammation. OK ?
- Vous prenez du paracétamol. Votre température baisse pendant quelques
heures. OK ?
- Devez-vous en conclure que la baisse temporaire de votre température
corporelle invalide la responsabilité du mécanisme principal, à savoir
inflammatoire ?
Paul Aubrin
2024-07-06 10:55:13 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Puisque vous semblez un peu limité ou contraint pour appréhender les
mécanismes complexes, plurifactoriels, voici une parabole que je
Mais précisément, pour le GIEC, le CO2 est la cause prépondérante : à
elle seule elle domine l'ensemble de toutes les autres. Une cause
prépondérante l'est tout le temps (d'autant plus que celle-là est
logarithmique, c-à-d son efficacité décroît au fur et à mesure qu'elle
augmente).

L'évolution dans le temps de la cause prépondérante supposée :
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13

L'évolution de l'effet :
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Olivier @
2024-07-06 11:10:01 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Puisque vous semblez un peu limité ou contraint pour appréhender les
mécanismes complexes, plurifactoriels, voici une parabole que je décompose
Mais précisément, pour le GIEC, le CO2 est la cause prépondérante : à elle
seule elle domine l'ensemble de toutes les autres. Une cause prépondérante
l'est tout le temps (d'autant plus que celle-là est logarithmique, c-à-d son
efficacité décroît au fur et à mesure qu'elle augmente).
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Pour que vous compreniez bien, j'en reste au même exemple.
L'inflammation (assimilée au Co2) est la cause prépondérante, "à elle
seule elle domine l'ensemble de toutes les autres. Une cause
prépondérante l'est tout le temps"
Il n'empêche qu'un mécanisme indépendant transitoire peut en
contrebalancer temporairement les effets.

C'est quand même pas compliqué à comprendre !
Paul Aubrin
2024-07-06 12:18:07 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Mais précisément, pour le GIEC, le CO2 est la cause prépondérante : à
elle seule elle domine l'ensemble de toutes les autres. Une cause
prépondérante l'est tout le temps (d'autant plus que celle-là est
logarithmique, c-à-d son efficacité décroît au fur et à mesure qu'elle
augmente).
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Pour que vous compreniez bien, j'en reste au même exemple.
L'inflammation (assimilée au Co2) est la cause prépondérante, "à elle
seule elle domine l'ensemble de toutes les autres. Une cause
prépondérante l'est tout le temps"
Il n'empêche qu'un mécanisme indépendant transitoire peut en
contrebalancer temporairement les effets.
Le "climat" est une statistique sur 30 ans ou plus. Les tendances sur 30
ans montrent parfaitement le refroidissement de la période 1945-1974 :
la courbe des tendances (rouge) des tendances sur 30 ans passe
durablement en dessous de l'axe des abscisses.

Source des données : CRU
L'effet :
Loading Image...

La cause supposée :
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/mean:13
Source : NOAA Earth System Research Laboratory
Olivier @
2024-07-06 12:21:53 UTC
Permalink
Mais précisément, pour le GIEC, le CO2 est la cause prépondérante : à elle
seule elle domine l'ensemble de toutes les autres. Une cause prépondérante
l'est tout le temps (d'autant plus que celle-là est logarithmique, c-à-d
son efficacité décroît au fur et à mesure qu'elle augmente).
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/from:1915/to:1974/mean:13
https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3gl/from:1975/to:1990/trend/plot/hadcrut3gl/from:1940/to:1974/trend/plot/hadcrut3gl/from:1915/to:2000/mean:60/mean:72
Pour que vous compreniez bien, j'en reste au même exemple. L'inflammation
(assimilée au Co2) est la cause prépondérante, "à elle seule elle domine
l'ensemble de toutes les autres. Une cause prépondérante l'est tout le
temps"
Il n'empêche qu'un mécanisme indépendant transitoire peut en contrebalancer
temporairement les effets.
Le "climat" est une statistique sur 30 ans ou plus. Les tendances sur 30 ans
montrent parfaitement le refroidissement de la période 1945-1974 : la courbe
des tendances (rouge) des tendances sur 30 ans passe durablement en dessous
de l'axe des abscisses.
Source des données : CRU
https://www.cjoint.com/data/NGglZ1EnAcg_HADCRUT-version1-tendances30ans.png
https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/mean:13
Source : NOAA Earth System Research Laboratory
Mais ça fait une éternité qu'on en discute. Le problème n'est pas la
constatation de ce phénomène passager, mais sa cause. Le papier de
Nature répond à ces questions et je ne vois ici rien qui apporte un
démenti.
Paul Aubrin
2024-07-06 09:53:06 UTC
Permalink
Post by Olivier @
Post by Paul Aubrin
Certains experts de la conférence de Genève pensent que les
excentricités des années récentes sont des indices d'un changement
climatique vers une plus grande variabilité.
Sécheresse, inondations, moussons ratées et hivers rudes sont toutes
des évidences, disent-ils, que le monde est arrivé à la fin d'un
épisode tempéré qui a commencé en 1910 et s'est achevé en 1960.
The Age 16 février 1979
https://news.google.com/newspapers?nid=1300&dat=19790216&id=NPZUAAAAIBAJ&sjid=mZIDAAAAIBAJ&pg=2622,101481&hl=en
https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/89/9/2008bams2370_1.xml?tab_body=pdf
Regardez la figure 1
Le nombre d'articles classés comme prédisant, impliquant ou fournissant
des preuves à l'appui d'un futur refroidissement global, d'un
réchauffement climatique et des catégories neutres telles que définies
dans le texte et répertoriées dans le tableau I.
Au cours de la période allant de 1965 à 1979, notre étude documentaire a
révélé *7 papiers en faveur du refroidissement*, 20 neutres et *44 en
faveur du réchauffement*.
A choisir entre les données du CRU et les avis personnels parus dans
Nature, il me semble qu'il vaut mieux faire confiance aux données.

Le diagramme Phil Jones/Tom Wigley et celui de la série HADCRUT version
3 (dernière mise à jour en mai 2014 se ressemblent tout à fait (ce n'est
pas étonnant, les deux auteurs travaillent pour le CRU, Jones est le
directeur), le diagramme a été fait avec une version ancienne de leur
reconstitution globale, mais elle n'est pas très éloignée de celle que
le CRU publiait encore en 2014.

Loading Image...

Loading Image...
tendance : -0,1 °C/siècle, alors que la "cause prépondérante" est
uniformément croissante.

#Data from Hadley Centre / UEA CRU
#http://www.cru.uea.ac.uk/cru/data/temperature/
#For terms and conditions of use, please see
#http://hadobs.metoffice.com/hadcrut3/terms_and_conditions.html
#----------------------------------------------------
#
#File: HadCRUT3-gl.dat
#
#Time series (hadcrut3) from 1850 to 2014.33
#Selected data from 1940
#Selected data up to 1974
#Least squares trend line; slope = -0.00100463 per year

NB : Le CRU a l'honnêteté de laisser l'accès aux versions anciennes de
ses séries temporelles, même si cela permet de constater des écarts
irréconciliables entre leurs reconstructions de la fin du 20e siècle et
les plus récentes.
Continuer la lecture sur narkive:
Loading...