Discussion:
il y a de plus en plus de preuves » que le réchauffement s’accélère
(trop ancien pour répondre)
Canta Galet
2024-09-06 08:53:19 UTC
Permalink
Depuis 2023, les scientifiques se divisent sur la question d’un
emballement de la crise climatique. Pour le climatologue américain, « il
y a de plus en plus de preuves » que le réchauffement s’accélère,
bien qu’il reste « cohérent » avec les prévisions des modèles
climatiques.

Christophe Cassou, lui, ne voit rien d’anormal dans les records actuels,
qui « s’inscrivent dans la trajectoire de réchauffement ». « On
est également dans la persistance des effets d’El Niño, alors que les
prévisions saisonnières avaient prévu une bascule dans La Niña,
précise-t-il. Je serai surpris si les records durent encore en début
d’hiver. »

L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique estime
à 66 % la probabilité de survenue de La Niña entre septembre et
novembre. Ce phénomène naturel de refroidissement du Pacifique
équatorial permettrait d’abaisser quelque peu le thermomètre mondial
temporairement. Mais une majorité de modèles climatiques tablent
désormais sur une poursuite de conditions neutres, c’est-à-dire sans
anomalies chaudes ou froides dans le Pacifique.

La Niña ou non, il est « très improbable » que le mois de septembre
établisse un nouveau record, estime Zeke Hausfather, étant donné que
septembre 2023 avait été « totalement exceptionnel », avec une
température supérieure de 0,5 °C aux précédentes valeurs maximales.


Dans tous les cas, il est désormais « quasiment certain » que
2024 deviendra l’année la plus chaude jamais enregistrée, assure Zeke
Hausfather, surpassant 2023 qui avait pourtant été considérée comme
hors norme. « 2024 devrait également être la première année à
dépasser 1,5 °C dans l’ensemble de données Copernicus »,
ajoute-t-il. Or, chaque dixième de degré supplémentaire « se traduit
par plus d’insécurité », rappelle Christophe Cassou, qu’elle soit
sanitaire, alimentaire, économique, sociale ou politique.

Evoquant une « alerte rouge », Celeste Saulo, la directrice de
l’Organisation météorologique mondiale, a déclaré, mercredi à
Singapour : « Nous sommes inquiets mais pas paralysés. Cela signifie
que nous avons besoin de plus d’actions. » Il y a urgence à limiter
les émissions de CO2 et à s’adapter aux conséquences de la crise
climatique, ce qui implique d’accroître massivement les financements en
faveur du climat. Cet enjeu éminemment délicat sera au cœur de la
prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP29, en novembre, à
Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan.
Paul Aubrin
2024-09-06 11:42:32 UTC
Permalink
Post by Canta Galet
Depuis 2023, les scientifiques se divisent sur la question d’un
emballement de la crise climatique. Pour le climatologue américain, « il
y a de plus en plus de preuves » que le réchauffement s’accélère, bien
qu’il reste « cohérent » avec les prévisions des modèles climatiques.
Phrase bizarre. Quel climatologue américain ?
Les prévisions des modèles climatiques CMIP divergent significativement
des observations (les hypothèses théoriques des modèles divergent de la
réalité) :
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281

Quelles sont les preuves présentées pour cette accélération climatique
(climatique == statistique sur 30 ans ou plus) ? On ne la voit pas dans
les données récentes :

https://www.woodfortrees.org/plot/uah6/derivative/derivative/plot/uah6/derivative/derivative/fourier/low-pass:4/inverse-fourier
La courbe rouge est l'accélération mensuelle des températures, la courbe
verte est l'accélération après un filtrage passe-bas (pour la rendre
climatique, c-à-d en tendance de 30 ans ou plus).
Paul Aubrin
2024-09-06 12:03:49 UTC
Permalink
Post by Canta Galet
Depuis 2023, les scientifiques se divisent sur la question d’un
emballement de la crise climatique. Pour le climatologue américain, « il
y a de plus en plus de preuves » que le réchauffement s’accélère, bien
qu’il reste « cohérent » avec les prévisions des modèles climatiques.
Voici l'accélération calculée sur la reconstitution des "températures
globales" de la NASA :

https://www.woodfortrees.org/plot/gistemp/derivative/derivative/mean:12/mean:14/plot/gistemp/derivative/derivative/fourier/low-pass:64/inverse-fourier
NB : pour supprimer la composante "météo", deux filtres passe-bas ont
été appliqués, un filtrage après transformation de fourier pour la
courbe verte, et par moyenne glissante pour la courbe rouge.

Pouvez-vous nous dire quelle accélération vous voyez ?

NB : un calcul de tendance par la méthode des moindres carrés donne -2
millionième de °C/an²
#----------------------------------------------------
#Data from NASA Goddard Institute for Space Studies
#http://data.giss.nasa.gov/gistemp/
#----------------------------------------------------
#
#File: GLB.Ts+dSST.txt
#
#Time series (gistemp) from 1880 to 2024.5
#First derivative (differences) generated
#First derivative (differences) generated
#Least squares trend line; slope = -2.19789e-06 per year
Paul Aubrin
2024-09-06 12:16:22 UTC
Permalink
Post by Paul Aubrin
NB : un calcul de tendance par la méthode des moindres carrés donne -2
millionième de °C/an²
Comment votre climatologue américain explique-t-il qu'il détecte une
accélération qui n'apparaît pas dans les données des instituts
spécialisés en climatologie ?

Loading...