Il semble ne pas avoir eu connaissance de la période de 7 à 8 ans appelée "la
pause" pendant laquelle les températures "globales" avaient eu le mauvais
goût de ne pas suivre le chemin prévu par les modèles climatiques. Les
climatologues avaient invoqués alors des dizaines d'hypothèses aussi
ingénieuses que non étayées pour expliquer cette divergence. Puis, le El Niño
suivant avait permis (temporairement) de passer à autre chose.
Le réchauffement depuis 1979 est, en tendance, de 1,5 °C/siècle, bien
inférieur aux prévisions des modèles.
Rappel :
A propos de ce refroidissement du 3e quart du 20e siècle qui n'arrête
pas la tendance lourde au réchauffement.
Il s'agit d'une vieille intox avec même une fausse couverture du time
créée pour les besoins de la cause :
https://factuel.afp.com/non-ceci-nest-pas-une-veritable-une-du-magazine-time-il-sagit-dun-photomontage
A propos du consensus scientifique imaginaire sur le refroidissement
climatique dans les années 70, entretenu par Aubrin :
https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/89/9/2008bams2370_1.xml
D'ailleurs, dès le milieu des années 70, des modèles prédisaient assez
correctement le réchauffement à venir. Redite :
https://www.carbonbrief.org/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/
Est-ce que la recherche des causes de ce refroidissement met en cause
la tendance lourde, à savoir celle d'un réchauffement climatique ? Que
nenni.
https://www.Nature.com/articles/467381a
Quand l'Atlantique Nord prenait froid
La cause du refroidissement de la surface de la mer vers 1970 n’est pas
claire. Mais Rowan Sutton, du Centre national des sciences
atmosphériques de Reading, au Royaume-Uni, soupçonne que les courants
en sont responsables. "La configuration spatiale de l'événement suggère
fortement qu'il est lié à un *changement soudain dans la circulation
méridionale de renversement de l'Atlantique* " - le flux vers le nord
des eaux de surface chaudes alors que les eaux plus froides se
déplacent vers le sud à de plus grandes profondeurs - dit-il. [...] Une
masse temporaire d'eau à faible salinité dans l'Atlantique Nord,
appelée Grande Anomalie de Salinité, a coïncidé avec le
refroidissement, ce qui suggère qu'un afflux d'eau douce en a été le
déclencheur. "Si des recherches plus approfondies permettent de montrer
que les deux événements sont liés, cela pourrait fournir un moyen de
tester davantage les réponses modélisées des océans aux ajouts d'eau
douce en provenance de l'Arctique", explique Gavin Schmidt,
modélisateur climatique à l' Institut Goddard d'études spatiales de la
NASA à New York. Ville. Les scientifiques pensent que le réchauffement
climatique augmentera le débit d’eau douce dans l’Atlantique Nord.
Le refroidissement des océans coïncide également avec une baisse de 0,2
°C de la température moyenne mondiale entre la fin des années 1960 et
le milieu des années 1970 (voir graphique). Les chercheurs ont imputé
ce refroidissement de courte durée, plus prononcé dans l’hémisphère
Nord, à une accumulation d’aérosols sulfatés bloquant la lumière
solaire provenant des combustibles fossiles, qui ont commencé à se
dissiper dans les années 1970 avec la mise en place de contrôles de
pollution.
Thompson et ses collègues pensent qu'un changement de circulation dans
l'Atlantique Nord est un coupable plus probable. Mais Michael Mann,
chercheur en climatologie à l'Université d'État de Pennsylvanie à
University Park, n'en est pas si sûr. Il pense que les aérosols ont
probablement contribué au refroidissement mondial et que le
refroidissement des océans a probablement été la fin brutale d’une
oscillation climatique Naturelle s’étalant sur plusieurs décennies. "Je
ne suis pas convaincu qu'ils aient montré que le modèle d'un bref
événement isolé correspond mieux aux données."
DONC : Rien qui contredise l'hypothèse d'un réchauffement induit par
l'augmentation des gaz à effet de serre, mais un mécanisme surajouté
indépendant et transitoire (accumulation d’aérosols sulfatés) ou
corrélé (ajouts d'eau douce en provenance de l'Arctique).